Que vous soyez pour ou contre, les jeux vidéo existent et font partie intégrante de notre société. Il y a maintenant 40 ans, il a été inventé en 1972, par des scientifiques. Même à leurs débuts, les jeux vidéo n’auguraient rien de bon.

Antirévolution, antiprogressiste ?

Avez-vous déjà joué à SIMS, ce jeu de réalité virtuel, où vous vivez et vous grandissez dans un monde parallèle, numérique. Vous créez votre avatar, vous le nommez, vous lui donnez l’apparence que vous voulez. Déjà, là, c’est une pure folie ! Pourquoi ne pas investir dans un atelier de développement personnel ? Au lieu de fuir dans un monde parallèle ? Même si c’est une réalité où la quotidienneté est difficilement soutenable, se cacher dans un avatar ne va surement pas vous aidez à vous sentir mieux ! Mais attendez, les pires se sont les relations ou pseudo relation dans ces mondes virtuelles. Vous promenez votre avatar et vous « tissez » des relations avec autrui. Vous voyez une fille, vous la rencontrez, vous flirtez et vous concluez. Et puis, quand vous vous lassez de cette partenaire, vous passez à une autre ou un autre, selon vos goûts, sans aucune conséquence ! Mais dans le monde réel, les choses sont plus compliquées. Bâtir une relation avec quelqu’un consiste à faire des échanges, à partager, à faire des sacrifices.

Des conséquences dommageables sur la vie quotidienne

Un fois la société renfermée dans un monde virtuel où il est maitre de tout, on s’étonne de la qualité médiocre des relations actuelles et de l’isolement de chacun. Un enfant y joue, il y prend goût, car il y a le sentiment de contrôle, de se créer un monde. Il prend pour acquis les comportements qu’il y voit et les reproduit dans le monde réel. Vous vous demandez pourquoi, il est si désagréable, aussi asocial ? Vous devez partir du principe qu’aucun enfant ne « déconne » tout seul. Demandez-vous votre part de responsabilité dans son comportement. Ce que vous avez fait ou ce que vous n’avez pas bien fait au contraire ! Votre responsabilité en les voyant jouer à ces jeux nocifs et les avoir laissé faire.